Mots-clés : Philip Seymour Hoffman, Catherine Keener, Julie Lopes-Curval, Jonathan Zaccaï, Marion Cotillard, Julie Depardieu
) *** EL AURA (Fabian Bielinski, 29 mar)
Un thriller virtuose très étonnant, venu d’Argentine. Suite au départ de sa compagne, un taxidermiste accepte à contre cœur d’accompagner un de ses amis à chasser le cerf. Le film bifurque et emprunte ensuite des directions étonnantes. La chasse ne sera pas la seule activité que le personnage principal (aux facultés de mémoire immédiate inouïes) fera malgré lui. Plans relativement longs, ambiance intriguante, tension palpable, brio du puzzle que constitue le scénario, excellence de la photographie et de la mise en scène : un régal.
) *** TRUMAN CAPOTE (Bennett Miller, 8 mar)
Il s’agit d’un portrait plus que d’une biographie de l’écrivain américain, au moment où celui-ci, intrigué par un fait divers sanglant, envisage d’écrire un roman de non – fiction (De sang froid) s’y rapportant. Il s’intéresse en particulier à l’un des deux meurtriers. Interrogations psychologiques et déontologiques, incidences de l’observateur sur le sort des observés sont les enjeux qui rendent passionnant ce film de facture classique. Côté acteurs, performance de Philip Seymour Hoffman dans le rôle titre, très bien secondé (mention spéciale dans le rôle d’une amie écrivain à Catherine Keener, toujours excellente).
) *** TOI ET MOI (Julie Lopes-Curval, 8 mar)
Après Bord de mer, intéressant film d’auteur (Caméra d’or à Cannes en 2002), le second film de Julie Lopes-Curval, loi du marché oblige, est une comédie romantique. Surprise : il est plus réussi. Côté interprétation, elle a gardé Jonathan Zaccaï et s’est adjointe les services de Marion Cotillard (parfaite dans une simplicité à contre – emploi) et de Julie Depardieu (dont le personnage brode à partir de sa réalité des romans – photos ridicules et hilarants). Deux qualités, hélas rares dans les comédies actuelles, traversent le film : humour et sincérité.
) ** RENAISSANCE (Christian Volckman, 15 mar)
Film d’animation se déroulant dans les années 2050 à Paris. L’intrigue est plaisante, sans être très originale. Mais l’intérêt du film tient surtout dans le style et le graphisme : perspectives, noir et blanc très tranché, expressivité des personnages (de vrais acteurs ont joué les scènes, et leurs mouvements corporels et oculaires ont été numérisés pour être restitués dans le dessin).
) ** LA DOUBLURE (Francis Véber, 29 mar)
Un nouveau vaudeville signé Francis Véber. Pas de mise en scène, histoire pas crédible. Sauf qu’on rit, grâce aux répliques et à certains personnages secondaires (le médecin malade joué par Michel Aumont ou l’imbuvable vendeur de portables). Pas une grande réussite, mais on passe un bon moment.
Un thriller virtuose très étonnant, venu d’Argentine. Suite au départ de sa compagne, un taxidermiste accepte à contre cœur d’accompagner un de ses amis à chasser le cerf. Le film bifurque et emprunte ensuite des directions étonnantes. La chasse ne sera pas la seule activité que le personnage principal (aux facultés de mémoire immédiate inouïes) fera malgré lui. Plans relativement longs, ambiance intriguante, tension palpable, brio du puzzle que constitue le scénario, excellence de la photographie et de la mise en scène : un régal.
) *** TRUMAN CAPOTE (Bennett Miller, 8 mar)
Il s’agit d’un portrait plus que d’une biographie de l’écrivain américain, au moment où celui-ci, intrigué par un fait divers sanglant, envisage d’écrire un roman de non – fiction (De sang froid) s’y rapportant. Il s’intéresse en particulier à l’un des deux meurtriers. Interrogations psychologiques et déontologiques, incidences de l’observateur sur le sort des observés sont les enjeux qui rendent passionnant ce film de facture classique. Côté acteurs, performance de Philip Seymour Hoffman dans le rôle titre, très bien secondé (mention spéciale dans le rôle d’une amie écrivain à Catherine Keener, toujours excellente).
) *** TOI ET MOI (Julie Lopes-Curval, 8 mar)
Après Bord de mer, intéressant film d’auteur (Caméra d’or à Cannes en 2002), le second film de Julie Lopes-Curval, loi du marché oblige, est une comédie romantique. Surprise : il est plus réussi. Côté interprétation, elle a gardé Jonathan Zaccaï et s’est adjointe les services de Marion Cotillard (parfaite dans une simplicité à contre – emploi) et de Julie Depardieu (dont le personnage brode à partir de sa réalité des romans – photos ridicules et hilarants). Deux qualités, hélas rares dans les comédies actuelles, traversent le film : humour et sincérité.
) ** RENAISSANCE (Christian Volckman, 15 mar)
Film d’animation se déroulant dans les années 2050 à Paris. L’intrigue est plaisante, sans être très originale. Mais l’intérêt du film tient surtout dans le style et le graphisme : perspectives, noir et blanc très tranché, expressivité des personnages (de vrais acteurs ont joué les scènes, et leurs mouvements corporels et oculaires ont été numérisés pour être restitués dans le dessin).
) ** LA DOUBLURE (Francis Véber, 29 mar)
Un nouveau vaudeville signé Francis Véber. Pas de mise en scène, histoire pas crédible. Sauf qu’on rit, grâce aux répliques et à certains personnages secondaires (le médecin malade joué par Michel Aumont ou l’imbuvable vendeur de portables). Pas une grande réussite, mais on passe un bon moment.
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