Mots-clés : Dominique Abel, Fiona Gordon, Bruno Romy, Michel Hazanavicius, Jean Dujardin, Bérénice Bejo, Laurent Tuel, Fabrice Luchini
) *** L’ICEBERG (Dominique Abel, Fiona Gordon, Bruno Romy, 5 avr)
Une femme reste coincée toute une nuit dans la chambre froide d’un fast – food. Elle se prend de passion pour le froid et veut aller au Pôle. Excellent film burlesque, tendance Jacques Tati ou Otar Iosseliani, mais aussi très singulier (très belge ?). Hilarante précision des cadres dans la première partie, découpée en plans fixes. Les détails visuels font mouche. Le travail gestuel des comédiens ainsi que le caractère déphasé et attachant des personnages font le reste. Le résultat n’est ni moderne, ni démodé. Hors mode, décalé et culte.
) *** TRANSAMERICA (Duncan Tucker, 26 avr)
Une transsexuelle, qui s’apprête à l’ultime opération, apprend l’existence d’un jeune homme de 18 ans dont elle est … le père. S’ensuit un road – movie qui fait vivre des personnages à la Almodovar dans des scènes ou des situations plus proches du cinéma américain indépendant. Invalidant les craintes qu’on peut avoir a priori (trop border line ? ou au contraire trop édifiant ?), le film déjoue les clichés et trouve sa subtile singularité.
) ** OSS 117 : LE CAIRE NID D’ESPIONS (Michel Hazanavicius, 19 avr)
Bonne surprise : le travail sur la forme (transparences, Technicolor) est un hommage parodique aux premiers James Bond mais aussi à certains films de Hitchcock et de Blake Edwards. D’ailleurs, comme pour La Panthère rose de ce dernier, le film a, au premier degré, un intérêt très limité. Le soin apporté à la mise en scène, ce qui est rare dans une comédie commerciale en général et française en particulier, compense la faiblesse de l’intrigue et est assez réjouissant.
) ** APRIL SNOW (Hur Jin-ho, 12 avr)
Un homme et une femme font connaissance, à l’occasion d’un grave accident de voiture qui a plongé leurs conjoints respectifs dans le coma. Ils découvrent que ces derniers avaient une liaison. L’intérêt du film, au scénario assez classique et au rythme assez lent, réside dans la qualité des personnages et de leurs interprètes, qui donnent tout son charme à cette histoire.
) ** JEAN – PHILIPPE (Laurent Tuel, 5 avr)
A la suite d’un choc, un fan de Johnny se réveille dans un monde où Jean – Philippe Smet n’a pas fait carrière. Bonne idée de comédie fantastique (Laurent Tuel avait déjà fait dans le registre fantastique mais angoissant avec Un jeu d’enfants). De jolis moments : Luchini interprétant fiévreusement les tubes de l’idole, ou surtout Johnny faisant mine de déchiffrer Quelque chose de Tennessee. Malgré une élégante pirouette finale, le film peut aussi se voir comme une pub géante (pénible séquence du Stade de France) de la dernière compil’ de Johnny. Parfois drôle, parfois lourd (sauf pour les fans ?).
Une femme reste coincée toute une nuit dans la chambre froide d’un fast – food. Elle se prend de passion pour le froid et veut aller au Pôle. Excellent film burlesque, tendance Jacques Tati ou Otar Iosseliani, mais aussi très singulier (très belge ?). Hilarante précision des cadres dans la première partie, découpée en plans fixes. Les détails visuels font mouche. Le travail gestuel des comédiens ainsi que le caractère déphasé et attachant des personnages font le reste. Le résultat n’est ni moderne, ni démodé. Hors mode, décalé et culte.
) *** TRANSAMERICA (Duncan Tucker, 26 avr)
Une transsexuelle, qui s’apprête à l’ultime opération, apprend l’existence d’un jeune homme de 18 ans dont elle est … le père. S’ensuit un road – movie qui fait vivre des personnages à la Almodovar dans des scènes ou des situations plus proches du cinéma américain indépendant. Invalidant les craintes qu’on peut avoir a priori (trop border line ? ou au contraire trop édifiant ?), le film déjoue les clichés et trouve sa subtile singularité.
) ** OSS 117 : LE CAIRE NID D’ESPIONS (Michel Hazanavicius, 19 avr)
Bonne surprise : le travail sur la forme (transparences, Technicolor) est un hommage parodique aux premiers James Bond mais aussi à certains films de Hitchcock et de Blake Edwards. D’ailleurs, comme pour La Panthère rose de ce dernier, le film a, au premier degré, un intérêt très limité. Le soin apporté à la mise en scène, ce qui est rare dans une comédie commerciale en général et française en particulier, compense la faiblesse de l’intrigue et est assez réjouissant.
) ** APRIL SNOW (Hur Jin-ho, 12 avr)
Un homme et une femme font connaissance, à l’occasion d’un grave accident de voiture qui a plongé leurs conjoints respectifs dans le coma. Ils découvrent que ces derniers avaient une liaison. L’intérêt du film, au scénario assez classique et au rythme assez lent, réside dans la qualité des personnages et de leurs interprètes, qui donnent tout son charme à cette histoire.
) ** JEAN – PHILIPPE (Laurent Tuel, 5 avr)
A la suite d’un choc, un fan de Johnny se réveille dans un monde où Jean – Philippe Smet n’a pas fait carrière. Bonne idée de comédie fantastique (Laurent Tuel avait déjà fait dans le registre fantastique mais angoissant avec Un jeu d’enfants). De jolis moments : Luchini interprétant fiévreusement les tubes de l’idole, ou surtout Johnny faisant mine de déchiffrer Quelque chose de Tennessee. Malgré une élégante pirouette finale, le film peut aussi se voir comme une pub géante (pénible séquence du Stade de France) de la dernière compil’ de Johnny. Parfois drôle, parfois lourd (sauf pour les fans ?).
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