Mots-clés : Julian Schnabel, Christophe Honoré, Louis Garrel, Ludivine Sagnier, Clotilde Hesme, David Fincher, Tobey Maguire
) *** LE SCAPHANDRE ET LE PAPILLON (Julian Schnabel, 23 mai)
Le film raconte l’histoire véridique de Jean – Dominique Bauby, journaliste à « Elle » brusquement atteint de « locked – in syndrome » et qui a écrit un livre – témoignage par de simples battements de sa paupière épargnée par la paralysie totale. Le véritable sujet du film réside dans l’aventure de l’écriture de ce livre, et le pouvoir échappatoire de l’imagination et du souvenir. Evitant tout pathos, le film est formellement très inspiré, hétéroclite mais fluide, même si les premières minutes (caméra subjective et voix off) peuvent faire craindre à tort la fausse bonne idée. Une grande réussite.
) *** LES CHANSONS D’AMOUR (Christophe Honoré, 23 mai)
La première comédie musicale française contemporaine depuis Jeanne et le garçon formidable il y a neuf ans. La mise en scène explicitement inspirée par la Nouvelle Vague (davantage par les « Doinel » de Truffaut et les films légers de Godard que ceux de Jacques Demy) et les chansons littéraires au goût très sûr donnent de la vitalité à un récit d’une certaine gravité. Formellement réussi et interprété par la crème des jeunes comédiens français, le film ne bouleverse pourtant pas et le plaisir immédiat s’évapore vite. Probablement à cause de son côté parisien chic et scénario choc, plus pop branchée que populaire…
) ** ZODIAC (David Fincher, 16 mai)
Le film raconte une histoire vraie : une longue enquête pour traquer et découvrir l’identité d’un serial – killer pendant plus d’une décennie. Mis à part les scènes inaugurales, le film est plutôt sobre, sans démagogie. Souvent, au cinéma, le récit est conduit dans une suite de scènes où chaque séquence soit explique la suivante (académisme) soit est expliquée par celle qui suit (classicisme). Ici, variante du classicisme : chaque séquence sera relativisée ou contredite par la suivante, sans nuire à un certain suspense. Pas mal mais un peu vain.
) ** STILL LIFE (Jia Zhang – Ke, 2 mai)
Le parcours de deux personnages qui partent à la recherche de leur (ex) – conjoint, dans une région bouleversée par la construction du barrage des Trois – Gorges. Si ces deux personnages parviennent par moments à nous toucher, le récit passionne peu, et la mise en scène est beaucoup moins impressionnante que The World, le précédent opus du réalisateur.
) * SPIDER-MAN 3 (Sam Raimi, 2 mai)
Troisième volet du jeune super – héros malgré lui. Comme le précédent film de la série, le film alterne mécaniquement des scènes d’action qui n’ont pas peur de la surenchère et des scènes de comédie romantique contrariée lourdement sirupeuses. Malgré quelques effets spéciaux assez plaisants (l’homme – sable), et le personnage attachant de Peter Parker, l’ensemble est assez indigeste et sans charme.
Le film raconte l’histoire véridique de Jean – Dominique Bauby, journaliste à « Elle » brusquement atteint de « locked – in syndrome » et qui a écrit un livre – témoignage par de simples battements de sa paupière épargnée par la paralysie totale. Le véritable sujet du film réside dans l’aventure de l’écriture de ce livre, et le pouvoir échappatoire de l’imagination et du souvenir. Evitant tout pathos, le film est formellement très inspiré, hétéroclite mais fluide, même si les premières minutes (caméra subjective et voix off) peuvent faire craindre à tort la fausse bonne idée. Une grande réussite.
) *** LES CHANSONS D’AMOUR (Christophe Honoré, 23 mai)
La première comédie musicale française contemporaine depuis Jeanne et le garçon formidable il y a neuf ans. La mise en scène explicitement inspirée par la Nouvelle Vague (davantage par les « Doinel » de Truffaut et les films légers de Godard que ceux de Jacques Demy) et les chansons littéraires au goût très sûr donnent de la vitalité à un récit d’une certaine gravité. Formellement réussi et interprété par la crème des jeunes comédiens français, le film ne bouleverse pourtant pas et le plaisir immédiat s’évapore vite. Probablement à cause de son côté parisien chic et scénario choc, plus pop branchée que populaire…
) ** ZODIAC (David Fincher, 16 mai)
Le film raconte une histoire vraie : une longue enquête pour traquer et découvrir l’identité d’un serial – killer pendant plus d’une décennie. Mis à part les scènes inaugurales, le film est plutôt sobre, sans démagogie. Souvent, au cinéma, le récit est conduit dans une suite de scènes où chaque séquence soit explique la suivante (académisme) soit est expliquée par celle qui suit (classicisme). Ici, variante du classicisme : chaque séquence sera relativisée ou contredite par la suivante, sans nuire à un certain suspense. Pas mal mais un peu vain.
) ** STILL LIFE (Jia Zhang – Ke, 2 mai)
Le parcours de deux personnages qui partent à la recherche de leur (ex) – conjoint, dans une région bouleversée par la construction du barrage des Trois – Gorges. Si ces deux personnages parviennent par moments à nous toucher, le récit passionne peu, et la mise en scène est beaucoup moins impressionnante que The World, le précédent opus du réalisateur.
) * SPIDER-MAN 3 (Sam Raimi, 2 mai)
Troisième volet du jeune super – héros malgré lui. Comme le précédent film de la série, le film alterne mécaniquement des scènes d’action qui n’ont pas peur de la surenchère et des scènes de comédie romantique contrariée lourdement sirupeuses. Malgré quelques effets spéciaux assez plaisants (l’homme – sable), et le personnage attachant de Peter Parker, l’ensemble est assez indigeste et sans charme.
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