Mots-clés : Marjane Satrapi, Vincent Paronnaud, Quentin Tarentino, Jean-Pierre Darroussin, Daniel Auteuil
) *** PERSEPOLIS (Marjane Satrapi, Vincent Paronnaud, 27 juin)
L’adaptation en film d’animation de la bande dessinée autobiographique de Marjane Satrapi est une réussite. La crainte, que l’on ressent au tout début, d’assister à un film trop didactique (du genre « L’histoire récente de l’Iran expliquée à ma fille »), s’estompe rapidement. Dans un superbe noir et blanc, la narratrice oscille de façon émouvante ou ironique entre l’histoire collective de son pays natal et ses histoires intimes, entre observation aiguisée de l’extérieur et introspection, entre aspiration à l’universel et difficulté de l’exil …
) ** BOULEVARD DE LA MORT (Quentin Tarentino, 6 juin)
Un hommage plus ou moins parodique aux séries B des années 70. On reconnaît la patte du réalisateur dans la « tchatche » des personnages, dans le goût très sûr de la bande originale qui met en musique le film, dans les bricolages techniques malins. A part ça, on peut s’agacer que Quentin Tarentino n’utilise pas son talent et sa notoriété pour faire des œuvres plus ambitieuses qu’un simple exercice de style formaliste un peu vain.
) * ET TOI, T’ES SUR QUI ? (Lola Doillon, 13 juin)
Le marivaudage de garçons et filles de quinze ans, en quête de leur première fois. La fille de Jacques Doillon semble s’approcher du talent de son père dans la direction de jeunes acteurs. Mais la comparaison s’arrête là. Aussi éloigné de la densité narrative de l’Esquive que de l’élégance des mises en scènes de Doillon père, le film sonne faux, accumulant hésitations et maladresses. Le manque de crédibilité de l’ensemble n’est pas imputable aux jeunes interprètes, plutôt bons dans l’ensemble, et peut – être à suivre.
) * DIALOGUE AVEC MON JARDINIER (Jean Becker, 6 juin)
En instance de séparation avec sa femme, un artiste peintre parisien (Daniel Auteuil) s’installe dans la maison campagnarde dont il a hérité, et engage comme jardinier un ancien camarade d’école (Jean-Pierre Darroussin). Rempli de dialogues inégaux, dont quelques répliques savoureuses parmi beaucoup de clichés, le film est extrêmement pauvre en idée de cinéma. Même la direction d’acteurs est inexistante, laissant les deux vedettes en roue libre. Pénible.
L’adaptation en film d’animation de la bande dessinée autobiographique de Marjane Satrapi est une réussite. La crainte, que l’on ressent au tout début, d’assister à un film trop didactique (du genre « L’histoire récente de l’Iran expliquée à ma fille »), s’estompe rapidement. Dans un superbe noir et blanc, la narratrice oscille de façon émouvante ou ironique entre l’histoire collective de son pays natal et ses histoires intimes, entre observation aiguisée de l’extérieur et introspection, entre aspiration à l’universel et difficulté de l’exil …
) ** BOULEVARD DE LA MORT (Quentin Tarentino, 6 juin)
Un hommage plus ou moins parodique aux séries B des années 70. On reconnaît la patte du réalisateur dans la « tchatche » des personnages, dans le goût très sûr de la bande originale qui met en musique le film, dans les bricolages techniques malins. A part ça, on peut s’agacer que Quentin Tarentino n’utilise pas son talent et sa notoriété pour faire des œuvres plus ambitieuses qu’un simple exercice de style formaliste un peu vain.
) * ET TOI, T’ES SUR QUI ? (Lola Doillon, 13 juin)
Le marivaudage de garçons et filles de quinze ans, en quête de leur première fois. La fille de Jacques Doillon semble s’approcher du talent de son père dans la direction de jeunes acteurs. Mais la comparaison s’arrête là. Aussi éloigné de la densité narrative de l’Esquive que de l’élégance des mises en scènes de Doillon père, le film sonne faux, accumulant hésitations et maladresses. Le manque de crédibilité de l’ensemble n’est pas imputable aux jeunes interprètes, plutôt bons dans l’ensemble, et peut – être à suivre.
) * DIALOGUE AVEC MON JARDINIER (Jean Becker, 6 juin)
En instance de séparation avec sa femme, un artiste peintre parisien (Daniel Auteuil) s’installe dans la maison campagnarde dont il a hérité, et engage comme jardinier un ancien camarade d’école (Jean-Pierre Darroussin). Rempli de dialogues inégaux, dont quelques répliques savoureuses parmi beaucoup de clichés, le film est extrêmement pauvre en idée de cinéma. Même la direction d’acteurs est inexistante, laissant les deux vedettes en roue libre. Pénible.
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