) *** VALSE AVEC BACHIR (Ari Folman, 25 juin)
Il s’agit d’un documentaire sous forme de film d’animation autour de l’invasion du Liban sud par Israël au début des années 1980, et de la responsabilité de Tsahal dans les massacres de Sabra et Chatila. Progressant de l’introspection subjective (ce qui justifie le choix de l’animation) à la réalité historique objective (avec à la fin quelques images d’archives en prises de vue réelles), le film est aussi une réflexion sur la mémoire, ses zones refoulées et ses limites, ou sur les cauchemars des jeunes appelés (dont le réalisateur) envoyés au front. D’où la nécessité de rencontrer d’autres témoins de ces événements, d’où la démarche documentaire. Projet périlleux mais réussi.
) *** ELDORADO (Bouli Lanners, 18 juin)
Yvan (interprété par le réalisateur), un vendeur plus ou moins honnête de voitures américaines de collection, surprend un jeune homme en train de le cambrioler. Mais au lieu de le faire détaler vite fait, il fait connaissance et décide même de le ramener chez ses parents. Commence alors un voyage assez saugrenu. Dans la famille des nordistes qui balancent entre critique sociale et surréalisme (ex : Aaltra), ce road movie mélancolico – rigolard est de tout premier choix.
) ** SAGAN (Diane Kurys, 11 juin)
Décidément l’une des actrices françaises les plus douées, Sylvie Testud a fait un travail exceptionnel (particulièrement sur la voix et les gestes) pour interpréter l’écrivain Françoise Sagan, ou plutôt le personnage. Diane Kurys a assuré une parfaite direction d’acteurs (Pierre Palmade et Jeanne Balibar sont aussi très bien). Dommage qu’en cherchant à éviter le maniérisme comme le classicisme, elle n’échappe pas à une certaine banalité dans la réalisation, tout juste fonctionnelle.
) ** BONS BAISERS DE BRUGES (Martin McDonagh, 25 juin)
Deux tueurs à gages londoniens, Ray (Colin Farrel) et Ken (Brendan Gleeson, l’interprète du General de John Boorman), sont envoyés par leur patron à Bruges pour se faire oublier au milieu des touristes après une énorme bavure commise par Ray. Ken est fasciné par la splendeur de la Venise du Nord, au contraire de Ray. Meilleur que le titre pouvait le laisser supposer, un bon divertissement pour les ex ou futurs touristes de la ville, et les amateurs d’humour très noir et de dialogues dérisoires façon Pulp fiction.
Il s’agit d’un documentaire sous forme de film d’animation autour de l’invasion du Liban sud par Israël au début des années 1980, et de la responsabilité de Tsahal dans les massacres de Sabra et Chatila. Progressant de l’introspection subjective (ce qui justifie le choix de l’animation) à la réalité historique objective (avec à la fin quelques images d’archives en prises de vue réelles), le film est aussi une réflexion sur la mémoire, ses zones refoulées et ses limites, ou sur les cauchemars des jeunes appelés (dont le réalisateur) envoyés au front. D’où la nécessité de rencontrer d’autres témoins de ces événements, d’où la démarche documentaire. Projet périlleux mais réussi.
) *** ELDORADO (Bouli Lanners, 18 juin)
Yvan (interprété par le réalisateur), un vendeur plus ou moins honnête de voitures américaines de collection, surprend un jeune homme en train de le cambrioler. Mais au lieu de le faire détaler vite fait, il fait connaissance et décide même de le ramener chez ses parents. Commence alors un voyage assez saugrenu. Dans la famille des nordistes qui balancent entre critique sociale et surréalisme (ex : Aaltra), ce road movie mélancolico – rigolard est de tout premier choix.
) ** SAGAN (Diane Kurys, 11 juin)
Décidément l’une des actrices françaises les plus douées, Sylvie Testud a fait un travail exceptionnel (particulièrement sur la voix et les gestes) pour interpréter l’écrivain Françoise Sagan, ou plutôt le personnage. Diane Kurys a assuré une parfaite direction d’acteurs (Pierre Palmade et Jeanne Balibar sont aussi très bien). Dommage qu’en cherchant à éviter le maniérisme comme le classicisme, elle n’échappe pas à une certaine banalité dans la réalisation, tout juste fonctionnelle.
) ** BONS BAISERS DE BRUGES (Martin McDonagh, 25 juin)
Deux tueurs à gages londoniens, Ray (Colin Farrel) et Ken (Brendan Gleeson, l’interprète du General de John Boorman), sont envoyés par leur patron à Bruges pour se faire oublier au milieu des touristes après une énorme bavure commise par Ray. Ken est fasciné par la splendeur de la Venise du Nord, au contraire de Ray. Meilleur que le titre pouvait le laisser supposer, un bon divertissement pour les ex ou futurs touristes de la ville, et les amateurs d’humour très noir et de dialogues dérisoires façon Pulp fiction.
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