) *** WALL-E (Andrew Stanton, 30 juil)
Wall-E est le nom d’un adorable robot – éboueur qui compacte des déchets sur la Terre, 700 ans après que les derniers terriens aient fui la planète rendue inhabitable par l’enfer capitaliste, à bord d’Axiom, un vaisseau géant conçu par BnL, la multinationale qui contrôlait la mondialisation consumériste terrienne. Wall-E va rencontrer Eve, une sonde sexy envoyée depuis Axiom en mission sur la Terre… Le film est pessimiste, mais aussi assez drôle, dans le burlesque comme dans l’ironie. Et les cinéphiles goûteront les références : E.T. pour le travail sonore (V.O. conseillée), Wallace et Gromit pour l’ingéniosité concrète, ainsi que des allusions explicites à Manhattan et surtout à 2001, l’Odyssée de l’espace.
) *** SOUVENIR (Im Kwon-Taek, 23 juil)
Exercice de style pour le maître coréen, auteur de Ivre de femmes et de peinture, l’un des meilleurs films de la décennie, qui marie ici les codes cinématographiques (universels) du mélodrame avec ceux du pansori (opéra traditionnel coréen). Un joueur de tambour tente de retrouver sa demi-sœur (la femme de sa vie), devenue chanteuse de pansori et dont il est sans nouvelles depuis des années. Il y a peut-être un ou deux flash-back de trop, mais la mise en images est très bien sentie.
) *** LE BRUIT DES GENS AUTOUR (Diastème, 9 juil)
La petite surprise de l’été est un portrait de groupe de festivaliers en Avignon. On y croise acteurs et autres artistes (chanson, danse) du « in » comme du « off », techniciens, auteur, spectatrice … Si le fil rouge aquatique du départ est un morceau d’anthologie, ce premier film n’en rajoute pas dans la virtuosité artistique. Il préfère rendre proches ces personnages, sans tomber dans la tiédeur, grâce notamment au personnage de la spectatrice très intrusive (Linh Dan Pham). Très bonne interprétation d’ensemble, à l’image de l’excellente et trop rare Emma De Caunes.
) ** LE PREMIER JOUR DU RESTE DE TA VIE (Rémi Bezançon, 23 juil)
Le portrait d’une famille : un couple, leurs deux fils et leur fille, au cours du temps, en particulier au cours de cinq journées décisives pour (au moins) un des membres. Le scénario en fait parfois trop. On n’en dira pas de même de l’interprétation, excellente et homogène. Si l’on veut savoir ce que signifie un film porté par ses acteurs, il faut voir ce film et son quintette magique : Jacques Gamblin, Zabou Breitman, Déborah François, Marc-André Girondin et Pio Marmaï.
) ** LE VOYAGE AUX PYRENEES (Jean-Marie et Arnaud Larrieu, 9 juil)
Un couple de comédiens célèbres, campés par Sabine Azéma et Jean-Pierre Darroussin, entreprennent un voyage dans les Pyrénées, afin de se ressourcer incognito et de calmer la nymphomanie de la dame. Des précédents films des frères Larrieu, j’avais beaucoup aimé la fantaisie élaborée de Un homme, un vrai, au contraire de l’érotisme poussif de Peindre ou faire l’amour. Ici, le début fait peur, tellement il n’est pas crédible. Mais la suite, saugrenue, surréaliste et je-m’en-foutiste, a son charme. Et le dernier sketch est irrésistible.
) ** LES SEPT JOURS (Ronit et Shlomi Elkabetz, 2 juil)
Il s’agit d’un huis clos situé en Israël en 1991, dans lequel les membres d’une famille sont tenus, pour respecter un rituel religieux traditionnel de deuil, de cohabiter une semaine entière dans l’appartement d’un des leurs, décédé. Peu à peu, le recueillement va s’effacer et laisser place à des tensions. Ronit Elkabetz, comédienne très populaire en Israël (Mariage tardif, La Visite de la fanfare) signe avec son frère un film très intéressant, mais un peu difficile (on ne sait pas toujours qui est qui) et peut-être trop doloriste.
) * MES AMIS, MES AMOURS (Lorraine Levy, 2 juil)
Les amis, les amours, tout ça… En adaptant un roman de son frère Marc, Lorraine Levy réalise un film gentillet mais totalement dénué d’ambition stylistique. Le début est assez catastrophique, les dialogues sonnent très faux. Pourtant, on finit par s’intéresser aux personnages. Si Vincent Lindon fait (bien) son Vincent Lindon, Virginie Ledoyen est délicieuse et en grande forme.
Wall-E est le nom d’un adorable robot – éboueur qui compacte des déchets sur la Terre, 700 ans après que les derniers terriens aient fui la planète rendue inhabitable par l’enfer capitaliste, à bord d’Axiom, un vaisseau géant conçu par BnL, la multinationale qui contrôlait la mondialisation consumériste terrienne. Wall-E va rencontrer Eve, une sonde sexy envoyée depuis Axiom en mission sur la Terre… Le film est pessimiste, mais aussi assez drôle, dans le burlesque comme dans l’ironie. Et les cinéphiles goûteront les références : E.T. pour le travail sonore (V.O. conseillée), Wallace et Gromit pour l’ingéniosité concrète, ainsi que des allusions explicites à Manhattan et surtout à 2001, l’Odyssée de l’espace.
) *** SOUVENIR (Im Kwon-Taek, 23 juil)
Exercice de style pour le maître coréen, auteur de Ivre de femmes et de peinture, l’un des meilleurs films de la décennie, qui marie ici les codes cinématographiques (universels) du mélodrame avec ceux du pansori (opéra traditionnel coréen). Un joueur de tambour tente de retrouver sa demi-sœur (la femme de sa vie), devenue chanteuse de pansori et dont il est sans nouvelles depuis des années. Il y a peut-être un ou deux flash-back de trop, mais la mise en images est très bien sentie.
) *** LE BRUIT DES GENS AUTOUR (Diastème, 9 juil)
La petite surprise de l’été est un portrait de groupe de festivaliers en Avignon. On y croise acteurs et autres artistes (chanson, danse) du « in » comme du « off », techniciens, auteur, spectatrice … Si le fil rouge aquatique du départ est un morceau d’anthologie, ce premier film n’en rajoute pas dans la virtuosité artistique. Il préfère rendre proches ces personnages, sans tomber dans la tiédeur, grâce notamment au personnage de la spectatrice très intrusive (Linh Dan Pham). Très bonne interprétation d’ensemble, à l’image de l’excellente et trop rare Emma De Caunes.
) ** LE PREMIER JOUR DU RESTE DE TA VIE (Rémi Bezançon, 23 juil)
Le portrait d’une famille : un couple, leurs deux fils et leur fille, au cours du temps, en particulier au cours de cinq journées décisives pour (au moins) un des membres. Le scénario en fait parfois trop. On n’en dira pas de même de l’interprétation, excellente et homogène. Si l’on veut savoir ce que signifie un film porté par ses acteurs, il faut voir ce film et son quintette magique : Jacques Gamblin, Zabou Breitman, Déborah François, Marc-André Girondin et Pio Marmaï.
) ** LE VOYAGE AUX PYRENEES (Jean-Marie et Arnaud Larrieu, 9 juil)
Un couple de comédiens célèbres, campés par Sabine Azéma et Jean-Pierre Darroussin, entreprennent un voyage dans les Pyrénées, afin de se ressourcer incognito et de calmer la nymphomanie de la dame. Des précédents films des frères Larrieu, j’avais beaucoup aimé la fantaisie élaborée de Un homme, un vrai, au contraire de l’érotisme poussif de Peindre ou faire l’amour. Ici, le début fait peur, tellement il n’est pas crédible. Mais la suite, saugrenue, surréaliste et je-m’en-foutiste, a son charme. Et le dernier sketch est irrésistible.
) ** LES SEPT JOURS (Ronit et Shlomi Elkabetz, 2 juil)
Il s’agit d’un huis clos situé en Israël en 1991, dans lequel les membres d’une famille sont tenus, pour respecter un rituel religieux traditionnel de deuil, de cohabiter une semaine entière dans l’appartement d’un des leurs, décédé. Peu à peu, le recueillement va s’effacer et laisser place à des tensions. Ronit Elkabetz, comédienne très populaire en Israël (Mariage tardif, La Visite de la fanfare) signe avec son frère un film très intéressant, mais un peu difficile (on ne sait pas toujours qui est qui) et peut-être trop doloriste.
) * MES AMIS, MES AMOURS (Lorraine Levy, 2 juil)
Les amis, les amours, tout ça… En adaptant un roman de son frère Marc, Lorraine Levy réalise un film gentillet mais totalement dénué d’ambition stylistique. Le début est assez catastrophique, les dialogues sonnent très faux. Pourtant, on finit par s’intéresser aux personnages. Si Vincent Lindon fait (bien) son Vincent Lindon, Virginie Ledoyen est délicieuse et en grande forme.
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