Mots-clés : Florian Hanckel von Donnersmarck, Nuri Bilge Ceylan, Kate Winslet, José Garcia, Lucas Belvaux, Olivier Gourmet
) *** LA VIE DES AUTRES (Florian Henckel von Donnersmarck, 31 jan)
Dans la RDA du milieu des années 80, un officier de la Stasi est chargé de surveiller le domicile d’un écrivain de théâtre trop respectueux du régime pour être honnête, et dont la compagne, actrice de ses pièces, est aussi la maîtresse du Ministre de la Culture. Il s’agit moins d’un film historique que d’une fable politique humaniste et universelle analysant les structures d’oppression dans les dictatures, et leurs faiblesses (la négation idéologique de la nature humaine). Rappelant par sa forme d’autres films où l’oppresseur est plus diffus, comme Le Prête nom de Martin Ritt (sur le maccarthysme aux Etats – Unis) ou Révélations de Michael Mann (pression de l’industrie du tabac sur l’information).
) *** LES CLIMATS (Nuri Bilge Ceylan, 17 jan)
Radiographie d’un couple en instance de séparation. Comme Uzak, l’opus précédent du cinéaste, le film est assez lent mais aussi très beau. En particulier, pas mal de plans fixes en imposent par leur composition et leur photogénie. La gageure tient aussi au fait que le personnage masculin est assez macho et assez peu sympathique. Des plans – séquences qui s’impriment durablement derrière la rétine.
) ** 12H08 À L’EST DE BUCAREST (Corneliu Porumboiu, 10 jan)
Un présentateur de télé locale organise un débat autour du comportement des habitants de sa ville le jour de la chute de Ceausescu le 22 décembre 1989 (fuite du dictateur à 12h08). Après un prologue assez lent exposant le caractère dérisoire (mais assez attachant) des trois personnages principaux, le film prend vraiment son envol avec l’émission de télévision, où le décor et les cadrages sont parties intégrantes de l’humour du film.
) ** LITTLE CHILDREN (Todd Field, 24 jan)
Quelques défauts : des longueurs, une fin qui en fait un peu trop, un personnage d’homme au foyer pas toujours abouti (dans tous les sens du terme). L’essentiel est ailleurs, dans la description d’une petite ville pavillonnaire américaine, où résident entre autres une jeune mère au foyer (Kate Winslet, excellente) tentée par l’adultère, et un homme psychologiquement fragile, revenu chez sa mère après avoir purgé une peine pour exhibitionnisme en présence de mineures. Sans occulter les difficultés de ce dernier personnage, le film pointe du doigt le puritanisme ambiant, étouffant.
) ** LE VIOLON (Francisco Vargas, 3 jan)
La lutte entre un vieux paysan résistant et un petit chef représentant l’armée qui a pris le pouvoir, les deux aimant le violon (dont le premier sait jouer). Une fable quasi – universelle (le pays et l’époque ne sont d’ailleurs pas précisés) mise en images dans un noir et blanc neutre, comme si c’était initialement filmé en couleurs. Sympathique, même si on a vu mieux.
) ** CASHBACK (Sean Ellis, 17 jan)
Un étudiant aux Beaux – Arts est sujet à des insomnies, après s’être fait larguer. Il en profite pour arrondir ses fins de mois en étant employé dans une petite épicerie ouverte la nuit. Sa faculté d’imagination est telle qu’il a le pouvoir de suspendre ou ralentir le temps. Une comédie un peu romantique, un peu fantastique, un peu sexy, assez plaisante … et très étirée !
) ** PARS VITE ET REVIENS TARD (Régis Warnier, 24 jan)
Le film est davantage fidèle à l’histoire du roman éponyme de Fred Vargas qu’à son univers. Les personnages du commissaire Adamsberg et de Danglard ne sont pas vraiment les mêmes que dans le livre. Cependant, après un début peu convaincant, le suspense prend et on suit le film avec intérêt, comme un polar de série avec de bons interprètes (José Garcia, Lucas Belvaux, Olivier Gourmet).
Dans la RDA du milieu des années 80, un officier de la Stasi est chargé de surveiller le domicile d’un écrivain de théâtre trop respectueux du régime pour être honnête, et dont la compagne, actrice de ses pièces, est aussi la maîtresse du Ministre de la Culture. Il s’agit moins d’un film historique que d’une fable politique humaniste et universelle analysant les structures d’oppression dans les dictatures, et leurs faiblesses (la négation idéologique de la nature humaine). Rappelant par sa forme d’autres films où l’oppresseur est plus diffus, comme Le Prête nom de Martin Ritt (sur le maccarthysme aux Etats – Unis) ou Révélations de Michael Mann (pression de l’industrie du tabac sur l’information).
) *** LES CLIMATS (Nuri Bilge Ceylan, 17 jan)
Radiographie d’un couple en instance de séparation. Comme Uzak, l’opus précédent du cinéaste, le film est assez lent mais aussi très beau. En particulier, pas mal de plans fixes en imposent par leur composition et leur photogénie. La gageure tient aussi au fait que le personnage masculin est assez macho et assez peu sympathique. Des plans – séquences qui s’impriment durablement derrière la rétine.
) ** 12H08 À L’EST DE BUCAREST (Corneliu Porumboiu, 10 jan)
Un présentateur de télé locale organise un débat autour du comportement des habitants de sa ville le jour de la chute de Ceausescu le 22 décembre 1989 (fuite du dictateur à 12h08). Après un prologue assez lent exposant le caractère dérisoire (mais assez attachant) des trois personnages principaux, le film prend vraiment son envol avec l’émission de télévision, où le décor et les cadrages sont parties intégrantes de l’humour du film.
) ** LITTLE CHILDREN (Todd Field, 24 jan)
Quelques défauts : des longueurs, une fin qui en fait un peu trop, un personnage d’homme au foyer pas toujours abouti (dans tous les sens du terme). L’essentiel est ailleurs, dans la description d’une petite ville pavillonnaire américaine, où résident entre autres une jeune mère au foyer (Kate Winslet, excellente) tentée par l’adultère, et un homme psychologiquement fragile, revenu chez sa mère après avoir purgé une peine pour exhibitionnisme en présence de mineures. Sans occulter les difficultés de ce dernier personnage, le film pointe du doigt le puritanisme ambiant, étouffant.
) ** LE VIOLON (Francisco Vargas, 3 jan)
La lutte entre un vieux paysan résistant et un petit chef représentant l’armée qui a pris le pouvoir, les deux aimant le violon (dont le premier sait jouer). Une fable quasi – universelle (le pays et l’époque ne sont d’ailleurs pas précisés) mise en images dans un noir et blanc neutre, comme si c’était initialement filmé en couleurs. Sympathique, même si on a vu mieux.
) ** CASHBACK (Sean Ellis, 17 jan)
Un étudiant aux Beaux – Arts est sujet à des insomnies, après s’être fait larguer. Il en profite pour arrondir ses fins de mois en étant employé dans une petite épicerie ouverte la nuit. Sa faculté d’imagination est telle qu’il a le pouvoir de suspendre ou ralentir le temps. Une comédie un peu romantique, un peu fantastique, un peu sexy, assez plaisante … et très étirée !
) ** PARS VITE ET REVIENS TARD (Régis Warnier, 24 jan)
Le film est davantage fidèle à l’histoire du roman éponyme de Fred Vargas qu’à son univers. Les personnages du commissaire Adamsberg et de Danglard ne sont pas vraiment les mêmes que dans le livre. Cependant, après un début peu convaincant, le suspense prend et on suit le film avec intérêt, comme un polar de série avec de bons interprètes (José Garcia, Lucas Belvaux, Olivier Gourmet).
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