Mots-clés : Meryl Streep, John C. Reilly, Woody Harrelson, Kevin Kline, Robert Altman, Pascal Thomas, Laetitia Casta, Pierre Arditi, Pierre Salvadori, Gad Elmaleh, Audrey Tautou
) *** THE LAST SHOW (Robert Altman, 6 déc)
Le film suit, côté scène et côté coulisses, la dernière d'une émission de radio en public, condamnée par le rachat de la radio. On s'attache à tous les personnages de ce show assez kitsch (alternance de music country et de vraies fausses réclames chantées en direct), grâce à une distribution du tonnerre : Meryl Streep, John C. Reilly, Woody Harrelson, Kevin Kline et j'en passe. Le charme du film tient en outre à l'élégance de sa mise en scène, de la fluidité aérienne de la caméra à la personnification de la Mort en une blonde énigmatique.
) *** LE GRAND APPARTEMENT (Pascal Thomas, 27 déc)
En dépit d’un arrière – plan qui relève de la triste réalité contemporaine (flambée de l’immobilier), le film est une bulle d’utopie, une madeleine anti – Madelin. Généreux, il regorge de bonnes idées de comédie (et de quelques moins bonnes), et défend en quelque sorte un désordre juste (face à l’ordre établi). Laetitia Casta est nature (jusque sous les bras), Pierre Arditi impressionnant. Chaleureux, le film arrive à faire croire que le savoir – (sur)vivre des cigales peut tenir tête à la cupidité et l’égoïsme des fourmis (propriétaires).
) ** HORS DE PRIX (Pierre Salvadori, 13 déc)
La nouvelle comédie de Pierre Salvadori est une satire plaisante mais assez facile, la cible étant limitée aux ultra – riches. Les personnages de Gad Elmaleh et d’Audrey Tautou font moins dans l’affabulation (comme Guillaume Depardieu et Marie Trintignant dans les premiers films de Salvadori) que dans la mauvaise foi. L’autre ressort comique, et non le moindre, tient dans la mise en scène, aux savoureuses ellipses.
) ** RED ROAD (Andrea Arnold, 6 déc)
Une femme travaille comme agent de sécurité dans un système de vidéo – surveillance des rues de Glasgow (bonjour les libertés individuelles). Un jour, elle reconnaît à l’écran un homme responsable de son malheur quelques années auparavant. On découvre petit à petit l’enjeu de ce suspense psychologique et sociétal.
Le film suit, côté scène et côté coulisses, la dernière d'une émission de radio en public, condamnée par le rachat de la radio. On s'attache à tous les personnages de ce show assez kitsch (alternance de music country et de vraies fausses réclames chantées en direct), grâce à une distribution du tonnerre : Meryl Streep, John C. Reilly, Woody Harrelson, Kevin Kline et j'en passe. Le charme du film tient en outre à l'élégance de sa mise en scène, de la fluidité aérienne de la caméra à la personnification de la Mort en une blonde énigmatique.
) *** LE GRAND APPARTEMENT (Pascal Thomas, 27 déc)
En dépit d’un arrière – plan qui relève de la triste réalité contemporaine (flambée de l’immobilier), le film est une bulle d’utopie, une madeleine anti – Madelin. Généreux, il regorge de bonnes idées de comédie (et de quelques moins bonnes), et défend en quelque sorte un désordre juste (face à l’ordre établi). Laetitia Casta est nature (jusque sous les bras), Pierre Arditi impressionnant. Chaleureux, le film arrive à faire croire que le savoir – (sur)vivre des cigales peut tenir tête à la cupidité et l’égoïsme des fourmis (propriétaires).
) ** HORS DE PRIX (Pierre Salvadori, 13 déc)
La nouvelle comédie de Pierre Salvadori est une satire plaisante mais assez facile, la cible étant limitée aux ultra – riches. Les personnages de Gad Elmaleh et d’Audrey Tautou font moins dans l’affabulation (comme Guillaume Depardieu et Marie Trintignant dans les premiers films de Salvadori) que dans la mauvaise foi. L’autre ressort comique, et non le moindre, tient dans la mise en scène, aux savoureuses ellipses.
) ** RED ROAD (Andrea Arnold, 6 déc)
Une femme travaille comme agent de sécurité dans un système de vidéo – surveillance des rues de Glasgow (bonjour les libertés individuelles). Un jour, elle reconnaît à l’écran un homme responsable de son malheur quelques années auparavant. On découvre petit à petit l’enjeu de ce suspense psychologique et sociétal.
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