) *** ESPION(S) (Nicolas Saada, 28 jan)
Vincent (Guillaume Canet), bagagiste dans un aéroport, a l’habitude avec son collège Gérard de voler dans les valises avant leur embarquement. Gérard meurt brutalement suite à l’explosion d’un bagage diplomatique. Contraint à collaborer avec les services de renseignements français, Vincent est chargé, sous une couverture de médecin humanitaire, de séduire l’épouse (Géraldine Pailhas) d’un homme d’affaires suspect de complicité terroriste. Dissimulations et mensonges dans le domaine amoureux comme dans celui de l’espionnage s’entremêlent harmonieusement dans ce premier film très bien mis en scène et interprété.
) *** LE BAL DES ACTRICES (Maïwenn, 28 jan)
Faux documentaire sur les actrices, ce second film de Maïwenn (la sœur d’Isild Le Besco) se déguste au quatrième degré (au moins). La réalisatrice – comédienne s’amuse à donner des personnalités (un peu ) clichés à ses actrices principales, qui jouent sous leurs noms de vedettes, et s’imagine en couple avec JoeyStarr (formidable en contrepoint). Les sketchs sont d’une audace rare et parfois limites, mais ça passe. Une aventure ludique pour tout le monde.
) ** LES NOCES REBELLES (Sam Mendes, 21 jan)
Neuf ans après American beauty, Sam Mendes raconte à nouveau une histoire se situant dans une banlieue pavillonnaire américaine. Et il réunit, pour la première fois depuis Titanic, Kate Winslet (son épouse) et Leonardo Di Caprio. C’est l’histoire d’un couple qui veut rester fidèle à lui-même et ne pas tomber dans le conformisme. Un drame conjugal qui rappelle, époque oblige (années 50), ceux de Douglas Sirk, mais qui joue aussi du souvenir du couple juvénile de Titanic. Cela aurait été encore plus fort si de la tendresse subsistait malgré tout dans les scènes les plus acides, mais c’est pas mal.
) ** CHE : GUERILLA (Steven Soderbergh, 28 jan)
Toujours magistralement interprété par Benicio del Toro, Che Guevara construit son mythe dans l’adversité et la défaite bolivienne. Politiquement, le personnage ne convainc guère plus le spectateur contemporain, compte tenu du régime castriste. Mais ce second volet impressionne davantage, car filmé de façon plus naturaliste. Au final, le diptyque est beaucoup moins réussi que Carnets de voyage, le film de Walter Salles qui montrait les racines de la conscience politique du Che, à travers son périple de tout jeune médecin à travers toute l’Amérique latine.
) ** CHE : L’ARGENTIN (Steven Soderbergh, 7 jan)
Ce premier film du diptyque de Soderbegh sur Che Guevara est celui relatif à la révolution cubaine (nécessaire) pour renverser le dictateur Batista. Politiquement, ce film a peu à offrir aux spectateurs occidentaux d’aujourd’hui, la lutte armée n’étant ni pertinente ni souhaitable pour résister aux formes contemporaines de l’oppression. Formellement, le montage semble inutilement compliqué, et surtout la lumière, magnifique à chaque plan, donne une curieuse impression de film de propagande.
) * CHORON, DERNIERE (Pierre Carles, Eric Martin, 7 jan)
Déception à propos de cette dernière cuvée de l’impertinent documentariste Pierre Carles. On reconnaît encore sa patte dans le choix savoureux de certaines archives, ou les quelques coups de griffes à l’actuelle équipe de Charlie Hebdo. Pour autant, le résultat est moins stimulant qu’à l’accoutumée. C’est difficile de passer de Bourdieu au professeur Choron. Peut-être ai-je tout simplement du mal avec l’humour de ce dernier, un peu trop scato intégriste pour moi !
Vincent (Guillaume Canet), bagagiste dans un aéroport, a l’habitude avec son collège Gérard de voler dans les valises avant leur embarquement. Gérard meurt brutalement suite à l’explosion d’un bagage diplomatique. Contraint à collaborer avec les services de renseignements français, Vincent est chargé, sous une couverture de médecin humanitaire, de séduire l’épouse (Géraldine Pailhas) d’un homme d’affaires suspect de complicité terroriste. Dissimulations et mensonges dans le domaine amoureux comme dans celui de l’espionnage s’entremêlent harmonieusement dans ce premier film très bien mis en scène et interprété.
) *** LE BAL DES ACTRICES (Maïwenn, 28 jan)
Faux documentaire sur les actrices, ce second film de Maïwenn (la sœur d’Isild Le Besco) se déguste au quatrième degré (au moins). La réalisatrice – comédienne s’amuse à donner des personnalités (un peu ) clichés à ses actrices principales, qui jouent sous leurs noms de vedettes, et s’imagine en couple avec JoeyStarr (formidable en contrepoint). Les sketchs sont d’une audace rare et parfois limites, mais ça passe. Une aventure ludique pour tout le monde.
) ** LES NOCES REBELLES (Sam Mendes, 21 jan)
Neuf ans après American beauty, Sam Mendes raconte à nouveau une histoire se situant dans une banlieue pavillonnaire américaine. Et il réunit, pour la première fois depuis Titanic, Kate Winslet (son épouse) et Leonardo Di Caprio. C’est l’histoire d’un couple qui veut rester fidèle à lui-même et ne pas tomber dans le conformisme. Un drame conjugal qui rappelle, époque oblige (années 50), ceux de Douglas Sirk, mais qui joue aussi du souvenir du couple juvénile de Titanic. Cela aurait été encore plus fort si de la tendresse subsistait malgré tout dans les scènes les plus acides, mais c’est pas mal.
) ** CHE : GUERILLA (Steven Soderbergh, 28 jan)
Toujours magistralement interprété par Benicio del Toro, Che Guevara construit son mythe dans l’adversité et la défaite bolivienne. Politiquement, le personnage ne convainc guère plus le spectateur contemporain, compte tenu du régime castriste. Mais ce second volet impressionne davantage, car filmé de façon plus naturaliste. Au final, le diptyque est beaucoup moins réussi que Carnets de voyage, le film de Walter Salles qui montrait les racines de la conscience politique du Che, à travers son périple de tout jeune médecin à travers toute l’Amérique latine.
) ** CHE : L’ARGENTIN (Steven Soderbergh, 7 jan)
Ce premier film du diptyque de Soderbegh sur Che Guevara est celui relatif à la révolution cubaine (nécessaire) pour renverser le dictateur Batista. Politiquement, ce film a peu à offrir aux spectateurs occidentaux d’aujourd’hui, la lutte armée n’étant ni pertinente ni souhaitable pour résister aux formes contemporaines de l’oppression. Formellement, le montage semble inutilement compliqué, et surtout la lumière, magnifique à chaque plan, donne une curieuse impression de film de propagande.
) * CHORON, DERNIERE (Pierre Carles, Eric Martin, 7 jan)
Déception à propos de cette dernière cuvée de l’impertinent documentariste Pierre Carles. On reconnaît encore sa patte dans le choix savoureux de certaines archives, ou les quelques coups de griffes à l’actuelle équipe de Charlie Hebdo. Pour autant, le résultat est moins stimulant qu’à l’accoutumée. C’est difficile de passer de Bourdieu au professeur Choron. Peut-être ai-je tout simplement du mal avec l’humour de ce dernier, un peu trop scato intégriste pour moi !
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