Mots-clés : Emmanuel Mouret, Frédérique Bel, Fanny Valette, Sophie Quinton, Nicolas Duvauchelle, Robert Guédiguian, Ariane Ascaride
) *** CHANGEMENT D’ADRESSE (Emmanuel Mouret, 21 juin)
Le troisième film de Emmanuel Mouret est un vaudeville, mais plein de fraîcheur. Un jeune homme (Mouret lui-même), professeur de cor, arrive à Paris et partage la location d’un appartement avec une jeune fille blonde (Frédérique Bel) qui travaille dans une boutique de photocopies. L’un et l’autre vont tomber amoureux, lui d’une brune réservée (Fanny Valette), elle d’un homme qu’on ne verra jamais. Les cinq premières minutes peuvent faire peur : on a l’impression que c’est joué faux. Ensuite, on se régale, c’est décalé, drôle et même touchant.
) ** AVRIL (Gérald Hustache-Mathieu, 14 juin)
Une jeune religieuse apprend l’existence de son frère jumeau. Elle s’enfuit et part à sa recherche. Elle découvre aussi la vraie vie (au sens de « bon vivant »). Le jeu tout en finesse et en fraîcheur des comédiens (Sophie Quinton en tête, mais aussi Nicolas Duvauchelle et Clément Sibony) rend crédible des situations qui ne le seraient pas forcément. Ce premier film est ainsi une comédie spirituelle plutôt épicurienne. On regrettera juste la toute fin qui certes fustige l’hypocrisie mais d’une manière très raide et un peu bâclée.
) ** PARIS JE T’AIME (Collectif, 21 juin)
18 courts métrages de réalisateurs différents dans 18 quartiers de Paris, racontant une rencontre. Résultat forcément inégal. Parmi mes préférés, un ado qui tombe amoureux d’une belle jeune fille voilée dans Quais de Seine de Gurinder Chadha, une jeune femme de banlieue qui laisse son propre bébé à la crêche pour faire la baby sitter dans un riche appart’ du 16è dans Loin du 16è de Walter Salles et Daniela Thomas, les retrouvailles de Gena Rowlands et Ben Gazzara dans Quartier latin, un Steve Buscemi réjouissant souffre douleur des frères Coen dans Tuileries, une merveilleuse histoire de mimes dans Tour Eiffel, le film en chair et en os de Sylvain Chomet qui retrouve le style de ses films d’animation, ou deux histoires d’actrices : l’une (Natalie Portman) qui rencontre un malvoyant dans Faubourg Saint Denis, l’autre qui va au ravitaillement avant un tournage en costumes, costumes poudrés eux aussi (Quartier des Enfants rouges d’Olivier Assayas).
) ** LE VOYAGE EN ARMENIE (Robert Guédiguian, 28 juin)
Le nouveau film de Guédiguian raconte le parcours initiatique d’une femme médecin, interprétée par Ariane Ascaride (qui a participé à l’écriture du scénario), en Arménie, à la recherche de son père. La mise en scène est plus hésitante que dans ses quatre derniers films, et certains personnages (notamment celui joué par Gérard Meylan) ou certaines situations peinent à convaincre. Le résultat reste néanmoins honorable.
Le troisième film de Emmanuel Mouret est un vaudeville, mais plein de fraîcheur. Un jeune homme (Mouret lui-même), professeur de cor, arrive à Paris et partage la location d’un appartement avec une jeune fille blonde (Frédérique Bel) qui travaille dans une boutique de photocopies. L’un et l’autre vont tomber amoureux, lui d’une brune réservée (Fanny Valette), elle d’un homme qu’on ne verra jamais. Les cinq premières minutes peuvent faire peur : on a l’impression que c’est joué faux. Ensuite, on se régale, c’est décalé, drôle et même touchant.
) ** AVRIL (Gérald Hustache-Mathieu, 14 juin)
Une jeune religieuse apprend l’existence de son frère jumeau. Elle s’enfuit et part à sa recherche. Elle découvre aussi la vraie vie (au sens de « bon vivant »). Le jeu tout en finesse et en fraîcheur des comédiens (Sophie Quinton en tête, mais aussi Nicolas Duvauchelle et Clément Sibony) rend crédible des situations qui ne le seraient pas forcément. Ce premier film est ainsi une comédie spirituelle plutôt épicurienne. On regrettera juste la toute fin qui certes fustige l’hypocrisie mais d’une manière très raide et un peu bâclée.
) ** PARIS JE T’AIME (Collectif, 21 juin)
18 courts métrages de réalisateurs différents dans 18 quartiers de Paris, racontant une rencontre. Résultat forcément inégal. Parmi mes préférés, un ado qui tombe amoureux d’une belle jeune fille voilée dans Quais de Seine de Gurinder Chadha, une jeune femme de banlieue qui laisse son propre bébé à la crêche pour faire la baby sitter dans un riche appart’ du 16è dans Loin du 16è de Walter Salles et Daniela Thomas, les retrouvailles de Gena Rowlands et Ben Gazzara dans Quartier latin, un Steve Buscemi réjouissant souffre douleur des frères Coen dans Tuileries, une merveilleuse histoire de mimes dans Tour Eiffel, le film en chair et en os de Sylvain Chomet qui retrouve le style de ses films d’animation, ou deux histoires d’actrices : l’une (Natalie Portman) qui rencontre un malvoyant dans Faubourg Saint Denis, l’autre qui va au ravitaillement avant un tournage en costumes, costumes poudrés eux aussi (Quartier des Enfants rouges d’Olivier Assayas).
) ** LE VOYAGE EN ARMENIE (Robert Guédiguian, 28 juin)
Le nouveau film de Guédiguian raconte le parcours initiatique d’une femme médecin, interprétée par Ariane Ascaride (qui a participé à l’écriture du scénario), en Arménie, à la recherche de son père. La mise en scène est plus hésitante que dans ses quatre derniers films, et certains personnages (notamment celui joué par Gérard Meylan) ou certaines situations peinent à convaincre. Le résultat reste néanmoins honorable.
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